Bonjour,

Aujourd'hui à mon atelier d'écriture Françoise nous a demandé d'écrire une histoire inventée ou pas !

Avec la phrase du début de l'histoire imposée.

Cette phrase imposée m'a propulsé une décennie en arrière.

Toutes les émotions que j'ai ressenties à l'époque sont remontées à la surface lol !

C’est un vieux bâtiment à étage planté au milieu d’une coure goudronnée. Il est moche sa peinture blanche et orange s’écaille de toutes part. Les lettres qui devraient être lumineuse ne fonctionne pas.

Je me retrouve devant cet hôpital, dans cette coure après 45 minutes de souffrances intenses.

Ce matin j’ai téléphoné pour annuler un rendez-vous que j’avais pris une semaine plutôt. Je ne me sentais pas la force de faire les 45 minutes de route qui me sépare de ce bâtiment affreux.

Je préfère aller chez mon médecin à 10 minutes de la maison. Il me donnera quelques choses pour calmer mes douleurs.

La secrétaire que j’ai au bout du fil me dit « Mais madame le spécialiste c’est déplacé expressément pour vous ». Elle insiste tellement que je lui dis « Ok, je serais là à l’heure pour le rendez-vous.

Nous voilà parti, mon homme et moi. Je monte difficilement dans la voiture, j’ai tous le corps douloureux, je suis hyper fatiguée et j’ai des douleurs fulgurantes qui migrent tout le temps.

Je suis dans cet état depuis plus de quinze jours. J’ai fais des analyses pour l’instant mon médecin ne sais pas ce que j’ai.

Nous arrivons au rendez-vous avec quinze minutes d’avance. Je me présente à l’accueil, l’infirmière me dit « il y a beaucoup de monde puis-je vous faire patienter sur un tabouret dans le couloir » Je suis gentil, je réponds « bien sur ! »

Le quart d’heure passe, je suis de plus en plus mal. Je ne sais plus comment me tenir pour ne pas avoir mal. Un autre quart d’heure passe toujours rien, j’attends, j’attends au bout d’une heure une infirmière passe près de moi. Je lui demande « le spécialiste qui doit me recevoir à pris beaucoup de retard ?

Elle me répond « Mais nom madame ! Il est parti déjeuner ! »

Je me suis levé comme une furie, je me suis dirigé vers la salle d’attente où mon homme m’attendait assis sur une chaise plus confortable que mon tabouret. J’ai ouvert la porte violemment et je lui ai crié sur le pas de la porte « Remballe-moi ! »

Je suis reparti vers ma voiture. Une infirmière m’a suivi en me disant que je ne devrais pas réagir comme cela que les spécialistes avaient le droit de se restaurer.

J’ai répondu "Il on aussi le devoir de respecté les malades".

Bien sur, il est trop tard pour une visite chez mon médecin. Je vais rester tout le week end avec mon corps douloureux, cette fatigue épuisante et mes douleurs fulgurantes.

Je ne suis jamais retourné dans cette clinique.

Les mois qui ont suivi, j’ai fait beaucoup d’examen, scanner, scintigraphie et j’en passe… J’ai même passé une semaine complète dans un hôpital spécialisé à Berck !

Trois semaines plus tard, c’est à dire six mois après mes premiers symptômes.

Le verdict tombe, mon médecin me dit « ce n’est pas mortels mais vous allez encore beaucoup souffrir »

D’après les spécialistes de Berck, j’ai fait une crise de spondylatropathie.

Cette maladie bloque les articulations et t’épuise physiquement.

Comme j’avais mal, je ne bougeais pas, c’est ce qui a prolongé la durée de cette crise.

Même si j’ai mal, je dois bouger sinon je me raidie lol !

Comme je n’ai fait qu’une crise j’ai retrouvé 90 % de ma mobilité au bout de huit longues années !

Aujourd’hui onze ans plus tard ! Il y a des jours ou je suis encore très fatiguée.

Avec cette maladie, j’ai appris à écouter mon corps, avant moi, je n’en faisais qu’a ma tête.

Maintenant si mon corps dit non, je dis non ! ¨

Pour vivre heureuse il faut toujours écouter son corps.

Image trouvée sur le net !

Merci pour vos visites et vos messages

Prenez soin de vous et des vôtres.

Spondylatropathie.

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